Un rythme léger et dansant aux cordes ouvre ce scherzo (mouvement vif), tandis que les bassons et les violoncelles lui font un contre-chant (superposition de plusieurs lignes mélodiques) expressif.
Cependant, le tempérament sanguin de Dvořák ne tarde pas à refaire surface ! En déplaçant peu à peu les accents de son scherzo, il transforme cette musique légère en une danse macabre et ironique.
Cette symphonie marque le début de la reconnaissance de Dvořák à l’international. Elle lui vaudra l’admiration de Mahler et de Brahms.
Quel romantique ce Dvořák !